
🎙 Interview avec Sophie Herrault — Romancière, blogueuse et entrepreneure inspirante
Introduction
Bonjour et bienvenue sur Mastermind Attraction, le blog où les pouvoirs du mastermind et de la loi d’attraction s’unissent pour transformer ton rêve d’entreprise en une réalité concrète et alignée.
Aujourd’hui, j’ai l’immense plaisir de partager avec vous une interview très spéciale. J’ai eu la chance d’échanger avec Sophie Herrault, messagère de sagesse: romancière, blogueuse, coach, entrepreneure… mais surtout, une âme lumineuse, passionnée et profondément inspirante.
Ce qui m’a particulièrement touché chez Sophie, c’est sa capacité à se réinventer sans cesse, à suivre son intuition, et à semer des graines d’audace partout où elle passe. Son parcours est un exemple vivant qu’on peut réussir en étant authentique, sensible et aligné avec ses valeurs.
Dans cet échange, on parle de tout :
➡ de questions puissantes qui peuvent transformer une vie,
➡ de la magie de l’écriture, Romance, roman initiatique ou de suspense, tout un univers à explorer
➡ de l’entrepreneuriat spirituel, cette voie/voix où l’on œuvre pour plus grand que soi.
J’espère que cette interview vous inspirera autant qu’elle m’a inspiré. Bonne écoute, et n’oubliez pas d’oser être vous.
Interview Vidéo
📎 Tous les liens pour retrouver Sophie !
- Sophie Herrault Coaching personnel et professionnel
- Sophie Herrault Auteure
- Sophie Herrault – Générateur de possibles
- La voie des entreprises spirituelles
La retranscription intégrale de notre échange
Moi: Bonjour, je suis Benoît, l’auteur du blog Mastermind Attraction. Le blog et les pouvoirs du mastermind et de la loi d’attraction t’aident à transformer ton rêve d’entreprise en une réalité concrète. Aujourd’hui, j’ai l’immense honneur d’accueillir Sophie Herrault, romancière, blogueuse, coach et entrepreneur. C’est pour moi une grande source d’inspiration. Elle est un véritable exemple et c’est un honneur de l’interviewer car, outre nos points communs, nous avons des parcours assez similaires. Alors, Sophie, est-ce que tu peux commencer par te présenter, nous parler un peu de ton parcours et ce qui t’a mené là où tu en es aujourd’hui ?
Sophie: Oui, bien sûr. Et encore, merci Benoît pour cette interview et cette mise en avant. Merci aussi aux auditeurs d’ailleurs de nous regarder. J’ai un parcours un peu singulier. Le plus simple souvent pour moi, c’est de résumer, en tout cas aujourd’hui, avec quelques mots-clés. Parmi les mots-clés, il y a développement personnel et spiritualité parce que ça fait plus de 15 ans que j’ai mis le doigt dedans. Et puis en fait, à y mettre le doigt, j’y ai mis le bras et maintenant, je suis tout entière émergée. Et c’est quelque chose qui m’anime vraiment. J’ai vu que ça avait un vrai pouvoir transformationnel, tout comme la loi d’attraction d’ailleurs. J’ai envie d’inciter les gens à oser mettre un doigt et de voir ce qui se passe. Peut-être qu’ils seront aussi comme moi complètement baignés dedans au bout d’un moment. Dans les mots-clés également, il y a l’entrepreneuriat. Moi, je suis une grande fan de tout ce qui est entreprise, stratégie d’entreprise. J’adore les dirigeants. Je trouve que ce sont des hommes et des femmes courageux qui ont vraiment à cœur de porter des projets collectifs. Ça, j’adore. J’ai aussi cette fibre entrepreneuriale. Ce qui fait que j’aime bien avoir plein de projets et de mener ça sur plein d’aspects différents. Et puis peut-être dans les derniers mots-clés, il y a cette notion de partage, d’échanger, d’entraide. Former, je ne sais pas. Même si ça fait partie quelque part aussi de ce que je… Plutôt que former, je vais utiliser mon transmission. Et c’est comme ça que je me retrouve à faire de l’accompagnement coaching, à faire de l’écriture, à faire des conférences, à faire du blogging, à faire des interviews. J’ai envie de diffuser et de ne pas garder pour moi ce que je sais et ce que j’ai expérimenté, mais plutôt le partager au plus grand nombre. Finalement, tout ça, on peut le résumer avec mon prénom Sophie et mon nom de famille Héro. Et au Moyen-Âge, le héros, c’était le messager. Donc quelque part, j’ai tendance à prendre des raccourcis en me qualifiant de messagère de sagesse. Si je dois résumer mon parcours, ça ressemble à ça. Et finalement, tout ça fait que pour moi, il y a une cohérence même si je suis partie dans tout plein de directions différentes.
Moi: Super. Oui, c’est vrai que ce que tu me dis, ça m’a fait penser à David Valls. Quand on connaît quelque chose qui peut être intéressant pour les autres, c’est notre devoir de le partager. C’est vrai. Moi aussi, j’aime bien les entrepreneurs et c’est vrai que tout ce qui est développement personnel, spiritualité, c’est des choses qui m’intéressent et que j’aime partager aux autres. C’est vrai qu’on n’en parle jamais assez. Trois questions qui peuvent changer une vie. J’ai beaucoup aimé les trois questions sur ton blog. Est-ce que tu peux nous en parler ? Quelles sont ces trois questions et pourquoi elles sont essentielles ?
Sophie: J’ai deux blogs. J’en ai un pour la partie romancière et l’autre pour la partie développement personnel. Ça, c’est la vidéo d’accueil du blog sophieherrault.fr qui traite du développement personnel. Ces trois questions, je les ai trouvées assez intéressantes. La première, c’est qu’est-ce que je vis aujourd’hui dans mon quotidien ? Quelle est ma réalité d’aujourd’hui ? Et cette réalité, finalement, elle me convient ou elle ne me convient pas ?
Quand on regarde du développement perso, on sait qu’il y a toujours des trucs à améliorer. Soit beaucoup, soit un peu moins, mais c’est un peu une course sans fin de toute façon. Et ce que je vis aujourd’hui, il y a quand même toujours un petit truc que je voudrais changer. Alors ça peut être la relation couple, ça peut être la relation professionnelle, le business plus largement, ça peut être les finances, ça peut être la spiritualité, ça peut être la santé. Ça peut prendre énormément de facettes et ça peut même être plusieurs de ces facettes. Souvent d’ailleurs, dans les outils de développement personnel, on parle de la roue de la vie, où il y a justement ces différents domaines de vie. Et on est rarement à 10 partout. C’est rare qu’on soit au taquet tout le temps. Donc en fait, c’est intéressant à un moment donné de faire le point et de se dire, bon allez, ok, je me pose et où j’en suis dans chaque domaine de vie ? Où est-ce que je veux pousser le curseur ? Et finalement, la deuxième question, puisque la première c’est aujourd’hui où j’en suis, la deuxième c’est ce serait quoi mon idéal en fait ? Justement jusqu’où je veux repousser les limites et aller vers ce 10 parfait de mon cercle de vie, de cette roue de la vie ? Et cette vision de mes journées ou de ma semaine idéale, elle ressemble à quoi en fait ? Est-ce que je continue à être dans le job que j’ai ? Est-ce que je continue avec les gens qui m’entourent, famille, compagnons ? Parfois, il y a déjà la question d’un divorce qui peut se poser. C’est loin d’être anodin, ça a toujours des conséquences. Parfois, c’est je veux changer de job. Parfois, c’est je suis très bien mais j’aimerais encore mieux. Là, c’est la routine, dans le couple, ça s’installe. Qu’est-ce que je pourrais mettre un peu de plus pumpy ? Je vais en inventer le nom, il ne faut pas tirer dans le dictionnaire. Et donc, on va avoir envie de quelque chose. Et normalement, c’est quelque chose et enthousiasme, puisque c’est un idéal. Donc, on a la version aujourd’hui, question 1. La version, mon idéal, question 2. Et la troisième question, c’est je veux. En théorie, je peux. Si je l’imagine, c’est que je peux le faire. Donc, pourquoi je ne le fais pas ? Pourquoi je n’y suis pas ? Pourquoi je ne mets pas déjà en place tout ça ? Et derrière, ces trois questions qui permettent de savoir d’où je viens, où je vais, ce qui fait l’écart et pourquoi surtout l’écart se creuse, généralement, il y a plusieurs causes possibles. Elles sont liées au je ne sais pas faire. Mais l’apprentissage, on a tellement de sources aujourd’hui entre Internet, les livres, les formations. Ça, c’est un prétexte et une excuse pour ne pas y aller. Donc, le vrai problème se situe non pas dans le fait d’apprendre quelque chose de nouveau, mais plutôt dans les deux autres raisons qui font qu’on n’y va pas. Ce sont les croyances. Je crois que, je n’en suis pas capable, je ne vaux rien, bref. Et puis, la deuxième chose, ce sont les émotions. Et les émotions qui vont nous bloquer sont généralement liées à la peur. La peur, le doute, la honte, peu importe. Il y a des choses autour de ça. Et ce que je dis sur le blog, c’est que soit vous arrivez à le faire tout seul parce que vous avez identifié ce qui ne va pas et puis vous avez trouvé des outils pour le faire parce que vous avez besoin d’être accompagné. Et puis, on fait un accompagnement coaching, on va voir un psychologue. En tout cas, on va voir des professionnels de la relation d’aide où on fait le mastermind attraction et on utilise le collectif pour justement aller se booster.
Moi: C’est ça, oui. Moi aussi, c’est vrai que c’est une coach qui m’a permis vraiment de passer à l’action. Je la salue, Aline. C’est vrai que je n’étais pas à l’aise dans mon travail, mais pourtant, c’était l’habitude. Je le faisais comme ça parce que c’était normal. J’avais fait des études. J’allais au boulot même si ça ne me plaisait pas. Et puis, il m’a fallu cette coach pour que ça m’a fait un déclic. Et là, c’est vrai que je prends plaisir à faire ce que je fais. Je préfère mon quotidien et je me sens bien. Donc, c’est vrai que c’est le premier outil. On a comme une boussole interne qui nous dit quand on sent mal quand on va travailler, c’est un signal. Donc, aller voir un psy ou un coach, à mon avis, c’est plus pertinent d’aller voir un coach pour enlever ses croyances, ses peurs et puis pour nous accompagner vers ce qu’on veut vraiment. En tout cas, bravo aux coachs qui font ça et qui font prendre conscience aux autres de ça. J’espère que le Mastermind Attraction va pouvoir avoir un déclic comme ça à d’autres. Ce qui nous amène à ma troisième question, donc c’est qui est un sujet qui me touche aussi beaucoup parce que j’aimerais bien, c’est vrai, écrire un livre. Et bon, pour le moment, j’écris que des articles de blog. Et je voulais que tu nous parles de tes livres, comment l’idée est née dedans, et puis de nous raconter un peu ces livres, nous donner envie de les lire. Est-ce que tu peux faire ça ? Après tu… Avec les lire ! Tu en as quatre en ce moment, et tu en as un cinquième en sortie, c’est ça, ou plus encore ?
Sophie: Oui, c’est ça. Je les ai mis à côté. En fait, j’en ai même cinq, tu vois. Tu as cinq ? J’en ai cinq que je vais représenter, sachant que je suis ma première femme, et que par rapport à ça, j’ai tendance à être un peu bavarde, donc faudra m’interrompre si je prends trop de temps. Ben non, pour le moment, on a le temps. Après, ça fait peut-être beaucoup les cinq… Mais vas-y, parle-nous de tes livres, et on verra, oui. Si c’est trop… on verra.
Sophie: Tu sauras me le dire. Je vais faire des présentations courtes.
Les amants de lumière
En fait, pour le tout premier, je me suis retrouvée à faire une formation en PNL, la programmation neuro-linguistique, et j’étais persuadée que pour valider la formation, il fallait écrire un mémoire. Donc, j’étais partie sur un mémoire intitulé PNL et sexualité de couple. Et puis, ben non, il n’y avait pas besoin de mémoire pour valider cette formation, ça portait sur d’autres critères. Et en discutant avec une copine, je me suis fait dire, ben oui, mais c’est dommage. Ça, c’est un truc, j’aimerais le porter à la connaissance quand même du grand public. Je trouve qu’il y a vraiment des outils intéressants qu’on peut adapter à la relation de couple et à la sexualité. Et donc, ça m’embête de le laisser dans les tiroirs. Et donc, en discutant avec elle, il y a un moment donné, elle m’a dit, oh ben, pourquoi pas un roman ? Et en fait, ça a fait le tilt. Et donc, c’est comme ça qu’est né le tout premier qui s’appelle Les amants de lumière.
Et donc, il y a une romance, une double romance d’ailleurs, sur une femme qui va découvrir un journal intime. Donc, elle, elle va vivre une histoire de son côté. Et dans le journal intime, il y a un homme qui va décrire sa propre relation de couple. Et forcément, cette histoire du journal intime va venir influer l’histoire de cette jeune femme. Donc, ça, c’était le premier livre. Et je crois que tu es en cours de lecture, d’ailleurs.
Moi: Oui, je l’ai lu.
Sophie: Il y a eu ensuite le second livre.
Je dangereux
Le second livre, c’est Je dangereux, qui a un petit peu changé de couverture maintenant. Enfin, c’est la même couverture, mais avec un titre blanc. Jeux dangereux, lui, c’est plutôt un roman à suspense. Donc, on change de genre littéraire. Et c’était de mettre les bases du développement personnel et de parler de tout ce qui est identitaire. Donc, on est sur un homme qui se réveille amnésique. Il se souvient de rien et encore moins de son prénom. Voilà, sa vie démarre au moment où il se réveille et il a des bleus sur le corps. Et un petit indice lié au dernier rêve qu’il a fait, plutôt un cauchemar, d’ailleurs. Et donc, dès qu’il va sortir du bâtiment dans lequel il se trouve, il va avoir cette sensation de danger. Donc, dans ce livre, la question, c’était comment on aborde, enfin, comment on prend une décision quand on a zéro passé, zéro référentiel, zéro croyance, rien, voilà, quand on part à neuf en termes d’état d’esprit, quand les faits ne nous donnent pas suffisamment d’informations, c’est-à-dire que quand on a le choix entre une situation A et une situation B et qu’elles sont équivalentes, qu’est-ce qui fait qu’on va choisir A plutôt que B ? Sachant que les conséquences ne vont pas être les mêmes pour un choix ou pour l’autre. Et ce choix, à un moment donné, qu’est-ce qui va faire la différence ? Ce sont les émotions et les perceptions, en fait, l’interprétation des événements. Donc, est-ce que ce qui m’arrive, cette impression de danger, est-ce qu’elle est imaginaire, est-ce qu’elle est réelle ? Voilà, est-ce que c’est un fait ou autre chose ? Donc, c’était pour mettre tout ça en avant dans ce livre.
En quête d’un héritage de valeur
Après, il y en a eu un troisième que j’adore. C’est l’un de mes préférés, c’est En quête d’un héritage de valeur. On change encore d’univers. Celui-ci est un roman initiatique. J’avais vraiment envie de parler de spiritualité. Donc, on a un avocat d’affaires très cartésien, mais qui vient d’ancrer sur terre. Et pour toucher l’héritage, en tout cas l’intégralité de l’héritage d’un père qu’il n’a pas connu, va se rendre en Amazonia. Mais c’est un peu plus compliqué que prévu, puisque les conditions lui échappent complètement pour justement toucher son héritage. Et il va devoir s’associer avec Mila, qui est une femme chamane d’une tribu locale. Et évidemment, Mila, elle veut bien coopérer, mais ça ne va pas se faire aussi simplement que l’avocat avait prévu. Donc, c’est plein de rebondissements. Et là, on est plus sur les liens quand on est adulte avec nos parents. Cette idée du pardon aussi. Voilà, d’autres choses. Et puis là, j’emmène vraiment les gens sur plus ce qui me tenait à cœur, la spiritualité.
Graines d’Audace
Le dernier livre qui est sorti, c’est mon graines d’audace. Donc, oser être soi. Ça, c’est le premier tome. Ma motivation, mes envies et mes actions. Il s’agit en fait de la compilation des articles qui sont sur mon blog de développement personnel. Et il y en a deux autres à suivre qui vont être parues avant l’été 2025, qui seront la suite. Donc, il y aura ma transformation en tome 2. Puis le tome 3, ce sera une renaissance. Donc voilà, qui vont porter sur d’autres sujets. Donc là, on est vraiment des outils de développement personnel. Mes réflexions sur la vie. Comment j’ai moins intégré le développement personnel. Enfin voilà, c’est plus en lien avec ça. Et là, on est sur un guide pratique. Je change encore de genre littéraire.
Ruines…
Et puis, on a un petit dernier. Là, je n’en ai que un 17e de moi. C’est celui-ci. Il s’appelle « Ruines ». C’est une anthologie sur la thématique des ruines. C’est un appel à texte. Et donc, on est 17 auteurs à avoir été sélectionnés et retenus pour cet appel à texte. Et moi, j’ai choisi de raconter l’histoire de la fée Viviane et de sa relation avec Merlin l’enchanteur. Donc, voilà le panel d’écriture. Il y a encore plein, plein, plein, plein, plein de projets. Trop, trop pour le temps que j’ai et ma petite tête. Et donc, il va falloir que c’est simple. Je ne sais pas dans quel ordre. Je ne sais pas comment. Je ne sais pas comment ça va sortir. Donc, voilà un petit peu la présentation des livres.
Moi: Bravo ! , Ruines… je ne connaissais pas, mais j’ai lu deux de tes livres qui sont vraiment excellents et je conseille à tous ceux qui nous écoutent de les lire. En tout cas, bravo et merci encore de m’accorder cette interview parce que c’est vrai que tu fais beaucoup de choses, tu as beaucoup de projets, et donc c’est super. Et il en vient encore, on a parlé de coaching, blogging, éducation, et donc maintenant il y a encore quelque chose qui est très intéressant, encore un peu un point commun, c’est la voie des entreprises spirituelles. Qu’est-ce que c’est qu’une entreprise spirituelle et comment tu accompagnes les gens et pourquoi les gens devraient construire leur propre entreprise spirituelle ?
Sophie: Alors, la voie des entreprises spirituelles, avec deux écritures, il y a la voie VOIE et la voix VOIX. C’est quelque chose qui est né avec une amie qui s’appelle Nolwenn Heridia. Et toutes les deux, on est quand même avec cette dimension entrepreneuriale. Elle, elle accompagne plutôt les femmes entrepreneurs. Et moi, j’aime bien les dirigeants, je l’ai dit. Moi, je dis dirigeants, mais j’inclus les femmes. En tout cas, je trouve qu’on peut avoir un réel impact quand on accompagne des entreprises parce que ce sont des projets collectifs et que ça a une portée bien plus grande qu’un simple accompagnement d’une personne au niveau individuel. Et toutes les deux, on s’est rendu compte qu’en fait, le modèle actuel et… Comment dire ? Toutes les deux, on s’est rendu compte en fait que les entreprises d’aujourd’hui, si elles continuent sur la voie avec le modèle qu’elles ont choisi aujourd’hui, ça n’est pas viable en fait. C’est en tout cas pas sûr du long terme. Et donc, pourquoi on parle des entreprises spirituelles ? De façon plus… comment dire ? Juste. On devrait dire des entreprises qui ont intégré la dimension spirituelle dans leur fonctionnement et dans leur organisation. Et si on dit intégrer une dimension spirituelle, ce n’est pas tant d’être spirituel, mais c’est plutôt de vivre la spiritualité dans le quotidien de l’entreprise. Ça peut se manifester de différentes façons. C’est à la fois le fait d’oeuvrer pour plus grand que soi. Donc aujourd’hui, pourquoi les entreprises, je dis qu’elles ne vont pas tenir sur le long terme ? Les boîtes qui veulent faire du business uniquement pour l’argent, ça ne fait plus sens. Aujourd’hui, ça ne fait plus sens. Ni d’un point de vue économique, ni d’un point de vue environnemental, ni du point de vue des collaborateurs. Quand on veut motiver les gens dans un projet, il faut que ce projet, il donne envie, soit motivant, on se sente utile. On se dit, je suis fière de le réaliser. La plupart des entreprises actuelles, on est sur mince, on est en train de consommer toutes les ressources. Ce que l’on fait n’est pas recyclable. Je me lève le matin avec la boule au ventre, je n’ai pas envie de le faire. Pourquoi mon métier, je contrôle, je ne vais pas gagner plus, je ne vais pas rendre plus les gens heureux. Donc cette idée d’oeuvrer pour plus grand, c’est vraiment ça. Il y a derrière aussi cette notion de conscience spirituelle qu’on forme tous un, une forme d’unité. Ça ne veut pas dire qu’on est tous pareil. Comme dans le corps humain, on est plein de petites cellules qui agissent pour le corps humain. Chaque cellule va faire et fonctionner différemment, va avoir une spécificité particulière et donc une identité propre. Mais elle oeuvre pour plus grand et elle sait que si elle, elle va mal, l’ensemble du corps va mal. Donc l’unité va mal. Et pour les entreprises, l’idée est la même chose. C’est-à-dire que s’il y a un individu qui ne va pas bien au sein d’une entreprise, elle met en péril l’ensemble du projet. Si l’entreprise ne va pas bien au sein de la société, de l’économie, je cherchais, ça va créer un truc qui ne va pas bien. Et tant qu’il n’y en a qu’un, ça va. Mais le problème, c’est un peu comme le cancer. C’est-à-dire qu’à partir du moment où il y a une cellule cancéreuse, le risque, c’est qu’elle se propage. Et donc l’idée, ce serait justement d’être conscient que si on veut tous gagner, il faut qu’on soit tous gagnants. J’essaie de le résumer comme ça. Et une troisième chose, je trouve qui est intéressante aussi, quand on parle d’intégrer la dimension spirituelle, c’est qu’on a trop longtemps vécu la prise de décision avec du rationnel. Il faut que je vois pour croire. Les chiffres et uniquement les chiffres. Prouve-moi que t’as raison, ou que tu as tort d’ailleurs. Enfin, que j’ai tort, c’est dans ce sens-là. Alors qu’en fait, il y a des moments où quand on doit décider, ça se fait sur l’intuition. Ça se fait sur la foi. Ça se fait sur, putain, c’est dans les tripes. Si je le fais pas, mais c’est vital, c’est maintenant, c’est tout de suite. Et c’est inexplicable. C’est juste, c’est ça, point. Et eux que les autres, comme dirait certains. Et cette dimension-là, en entreprise, elle n’existe pas. En tout cas, aujourd’hui, elle manque. Et elle mériterait d’être développée. Il y a des décisions qui doivent se prendre sans avoir besoin de les justifier. Parce que c’est, et qu’il y a des gens qui ont des informations qui ne peuvent pas s’expliquer là maintenant, tout de suite. On appelle ça l’intuition, on appelle ça le sixième sens. Donc, voilà ce que nous, avec nos lois, on met derrière cette loi des entreprises spirituelles. Et qu’on aimerait, alors l’idéal étant les entreprises qui cumulent ces trois points-là. Mais on aimerait trouver des témoignages, les mettre un peu plus en avant. Et se dire que plus on est nombreux à oeuvrer pour plus grand. Plus on est nombreux à penser qu’on peut tous être gagnants. Plus on va gangréner, mais dans le bon sens cette fois-ci. Et donc, semer notre petite graine. Alors, je vais dire des graines de nattes, mais il ne s’agit pas que de cela. Mais au niveau entrepreneurial, en tout cas, l’impact va être démultiplié. Et plus on est inspirant, plus on peut inspirer. Et plus on peut transformer le monde. C’est ça, c’est vrai qu’on a aussi quelqu’un en commun. Un exemple en commun, c’est Olivier Roland qui fait Blogueur Pro, Business Libre. Je trouve que c’est un peu l’idée de faire quelque chose qui soit utile aux autres. Et qui nous passionne, qui nous rende libre, qui nous épanouisse aussi en même temps. C’est des entreprises comme ça que j’aimerais accompagner avec le Mastermind Attraction. Et comme tu dis, c’est vrai que plus on est à le faire, plus on influence aussi d’autres à le faire. Et on montre que c’est possible, on montre la voie.
Moi: Avant de conclure, il nous reste près 8 minutes. Tu peux peut-être parler de ton actualité, de ton dernier livre, La graine d’audace 2. Comment on te retrouve ? Quoi que je vais mettre les liens. Mais un dernier mot sur ton actualité et on va conclure.
Sophie: Mon actualité en ce moment, c’est de préparer la suite des graines d’audace. La couverture sera la même, il y a juste le tome qui va changer. Le tome 2 qui va apparaître fin avril-mai 2025. C’est ma transformation. L’idée c’est d’aborder les articles autour de la gestion du temps, les émotions, les croyances. Les fameux blocages qu’on évoquait au tout début en parlant des 3 questions. Le tome 3, lui, va être plus en lien à la renaissance sur la relation que j’ai avec moi, donc tout ce qui est autour de la confiance en soi, la relation avec les autres, donc tout ce qui est lié à la communication, et puis la spiritualité, donc c’est la relation que je peux avoir avec plus grand que moi. Donc ça, ce sera le tome 3 qui sera, lui, plutôt fin mai, début juin. Comme les articles sont déjà écrits, c’est vrai que la publication va plus vite, mais il reste quand même toute la mise en page à faire, et la communication, la promotion autour de ça. On arrive aussi en saison des salons, donc en ce moment, je recommence à repartir sur les salons. Il y en a quelques-uns de prévus, à peu près un par mois régulièrement, tout au long de l’année, et on les retrouve sur mon blog livres.sophieherrault.fr. J’ai évidemment le Sommet des entreprises spirituelles, qui est en train de prendre de l’ampleur avec Nolwenn, et on espère vraiment arriver à proposer un sommet virtuel prochainement autour de cette thématique. Et puis après, il y a encore tout plein de sujets, tout plein de projets, mais j’en ai tellement que je me dis, attends, un truc après l’autre fait déjà les graines d’audace, et on verra le reste après, sachant qu’au milieu de tout ça, il y a aussi les accompagnements en coaching, donc dirigeants et particuliers, les auteurs qui veulent aller sur plus les questions stratégiques liées à l’écriture, donc comment écrire, enfin pas comment écrire, mais plutôt pourquoi je n’arrive pas à écrire, comment je peux mettre en place une stratégie de publication, à quel moment mieux publier, à quel support, quel marché, etc. Donc voilà, plus la question stratégique que la technique d’écriture en fait. Mais tout ça se mélange joyeusement avec en plus des audits d’entreprises, mais je n’arrive pas à me cantonner à un truc, donc il faut que je sème des graines partout.
Moi: Bravo, bravo, c’est super, tu es l’exemple même qu’on peut faire plusieurs choses, être entrepreneur, coach, aussi blogueuse et accompagner aussi des entrepreneurs, bravo. Merci d’avoir suivi cette interview et j’espère que vous avez aimé, et donc je vous dis à bientôt pour une nouvelle interview. Merci à vous et merci à toi. Au revoir Sophie.
