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De salarié à investisseur : la vision de Maxime Meillassoux sur le mastermind et l’equity

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L’entrepreneuriat attire de plus en plus de salariés en quête de sens, de liberté et d’épanouissement. Mais beaucoup se heurtent à une même question : comment passer du salariat à un modèle réellement durable, rentable et aligné ?

Car être aligné, ce n’est pas seulement gagner de l’argent. C’est bâtir une activité qui reflète ses valeurs, son rythme naturel, et sa vision de vie. C’est la différence entre « avoir un job qui paie les factures » et « créer une entreprise qui nourrit ton énergie et ton identité ».

Quitter son emploi est une étape courageuse. Se lancer dans l’entrepreneuriat demande de l’audace. Mais bâtir, en plus, un véritable écosystème d’entreprises, capable de générer de la valeur sur le long terme, semble souvent réservé à une élite. Et pourtant… certains y parviennent pas à pas, en utilisant des leviers puissants mais encore méconnus : l’equity et le mastermind.

C’est précisément le chemin qu’a choisi Maxime Meillassoux, créateur d’Equity Mastermind. Ancien banquier, il est devenu entrepreneur puis investisseur. Aujourd’hui, il a su valoriser des entreprises à plusieurs millions d’euros et construire des environnements collectifs qui nourrissent la croissance de chacun.

Dans cette interview exclusive pour Mastermind Attraction, Maxime dévoile sa vision singulière de l’entrepreneuriat : passer du salariat à l’equity, sortir de l’isolement, et utiliser la force du collectif comme véritable catalyseur de liberté et de prospérité.


1. Du salariat à l’entrepreneuriat : la quête des 3 libertés

« Un savoir-faire caché reste une richesse endormie. »

Avant de créer Equity Mastermind, Maxime était banquier au Crédit Agricole. Une rencontre décisive lui a fait comprendre que « les chefs d’entreprise ont souvent le savoir-faire, mais pas le faire-savoir ».

On peut avoir le meilleur savoir-faire du monde et pourtant rester invisible. Imagine un boulanger qui prépare chaque matin un pain exceptionnel, croustillant et savoureux. Ses clients fidèles savent qu’il est unique, mais faute de vitrine soignée, de bouche-à-oreille ou de communication, son magasin reste vide. À l’inverse, un autre boulanger du quartier, avec un pain tout à fait correct mais pas extraordinaire, attire la foule grâce à sa devanture engageante, sa présence sur les réseaux et sa capacité à donner envie.

C’est toute la différence entre le savoir-faire (maîtriser son métier) et le faire-savoir (le rendre visible et désirable). Les entrepreneurs qui combinent les deux sont ceux qui passent un vrai cap.

Ce déclic l’a poussé à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale avec une première agence de marketing, puis à développer plusieurs entreprises avec ses associés.

Son moteur ? Atteindre le triptyque que tout entrepreneur recherche :

  • Liberté géographique,
  • Liberté temporelle,
  • Liberté financière.

2. Le pouvoir caché du mastermind : bien plus qu’un cercle d’entraide

« Le vrai pouvoir du mastermind, ce n’est pas de sortir de l’isolement, mais de créer ensemble ce qu’aucun n’aurait pu bâtir seul. »

Beaucoup voient le mastermind comme un cercle d’entrepreneurs qui s’entraident, échangent et sortent de leur isolement. Et c’est vrai. Mais pour Maxime, ce n’est que la première couche.

Dès ses débuts, il expérimente deux formes de mastermind :

  • le mastermind tangible : des cercles d’entrepreneurs, de méditation ou d’élévation collective,
  • le mastermind intangible : une forme de connexion intérieure à une intelligence collective, via la marche méditative ou la visualisation.

Maxime s’est appuyé sur la force des masterminds.Qu’il s’agisse de cercles physiques ou d’un “mastermind intérieur” nourri par ses marches méditatives, il a toujours cru à l’intelligence collective. Ces environnements lui permettent d’élargir sa vision, de garder le cap et de s’autoriser à rêver plus grand.

Imagine un mastermind physique comme une grande table autour de laquelle plusieurs entrepreneurs s’assoient. Chacun apporte ses idées, ses expériences, ses solutions. Ensemble, ils trouvent des réponses que personne n’aurait découvertes seul. C’est l’intelligence collective au sens le plus concret : plusieurs cerveaux branchés sur une même intention.

Le mastermind intérieur, lui, ressemble à cette même table… mais dans ta tête. Tu t’assieds mentalement avec tes mentors, tes modèles, tes associés, et tu engages une discussion imaginaire avec eux. Pendant une marche méditative, tu peux « poser une question » et laisser ton esprit te renvoyer la réponse comme si ces personnes te conseillaient.

En clair, le mastermind extérieur nourrit ton environnement réel, et le mastermind intérieur nourrit ton dialogue intérieur. Les deux se complètent : l’un t’apporte des retours concrets, l’autre t’aide à développer ton intuition et ton imagination.

C’est une pratique connue en développement personnel : 

Napoleon Hill, dans Think and Grow Rich, explique comment il convoquait en imagination un “conseil invisible” composé de personnalités (Lincoln, Edison, etc.) pour réfléchir avec eux. 

De la même façon, Maxime utilise sa marche, la méditation et l’imagination pour accéder à une sagesse plus large que son seul mental.

Mais sa vision va plus loin que le simple soutien psychologique :

« Le mastermind n’est pas seulement là pour sortir de l’isolement. C’est un véritable effet de levier stratégique, qui permet de mutualiser les environnements, les compétences et même les prises de participation. »

C’est cette conviction qui l’a mené à créer Equity Mastermind : un modèle unique où les entrepreneurs ne se contentent pas d’échanger, mais s’associent pour bâtir ensemble de véritables écosystèmes.


3. L’equity : créer du patrimoine au lieu de vendre son temps

« Le service nourrit ton présent, l’equity construit ton avenir. »

L’un des enseignements forts de Maxime est l’importance de penser en equity.

👉 L’equity, c’est la part de propriété que tu détiens dans une entreprise.
Plutôt que de vendre ton temps ou une prestation ponctuelle, tu échanges tes compétences ou ton réseau contre des parts de capital.

La différence est majeure :

  • Une mission payée est terminée une fois livrée.
  • Une part de capital, elle, continue de générer de la valeur tant que l’entreprise croît.

C’est ce passage du “comment” au “qui” – qui peut m’apporter ce dont j’ai besoin ? qui peut porter ce projet avec moi ? – qui transforme un entrepreneur en investisseur.

Du comment au qui

Cette logique conduit naturellement à un basculement d’état d’esprit.Quand tu travailles en prestataire ou en salarié, tu es enfermé dans le comment :

  • Comment exécuter cette mission ?
  • Comment facturer mon temps ?
  • Comment résoudre le problème moi-même ?

Tu restes centré sur ce que toi, seul, peux faire.

À l’inverse, quand tu penses en equity, tu passes au qui :

  • Qui peut m’apporter les compétences que je n’ai pas ?
  • Qui peut porter ce projet avec moi pour le faire grandir ?
  • Avec qui m’associer pour multiplier la valeur créée ?

L’equity est donc une posture de partage et de co-construction, et non plus de simple exécution.

En pratique, cela transforme totalement la trajectoire de l’entrepreneur. Au lieu de courir après des missions pour survivre, il construit un patrimoine transmissible.Au lieu de s’épuiser dans l’isolement, il bâtit un écosystème d’associés et de partenaires.

C’est ce passage du comment au qui qui fait toute la différence entre un exécutant et un investisseur.

⚡ Ici, la logique devient fluide : equity = propriété = association = logique du qui.


4. Construire un écosystème d’entreprises scalable et valorisable

Pour bâtir un écosystème entrepreneurial solide, Maxime Meillassoux insiste sur une idée simple mais puissante : il faut savoir jongler entre trois mondes aux logiques très différentes. Chacun a ses forces, ses limites… et c’est leur combinaison qui crée la stabilité et la croissance.

🚀 Le monde startup : la vision et l’ambition

Le monde des startups, c’est celui de la grande vision. On y trouve des entrepreneurs qui veulent « changer le monde », créer des innovations de rupture et croître à une vitesse fulgurante. Leur secret ? Lever des fonds.
Ces entreprises ne sont pas forcément rentables au départ, mais elles séduisent des investisseurs grâce à leur potentiel futur. Pense à Uber ou Doctolib : longtemps déficitaires, mais capables d’attirer des millions parce qu’elles promettaient de transformer un marché.

👉 Le monde startup t’apprend à penser grand, à innover et à chercher des capitaux pour accélérer ta croissance.


🏛️ Le monde corporate : la structure et la solidité

À l’opposé, le monde corporate, c’est celui des grandes entreprises traditionnelles : banques, cabinets d’expertise comptable, groupes industriels. Ici, pas de coups de folie. Tout repose sur la rigueur, la conformité juridique et fiscale, et la stabilité.
C’est parfois lourd, lent, bureaucratique… mais c’est aussi ce qui garantit la durabilité. Une société bien structurée fiscalement, juridiquement et comptablement, c’est une société qui peut traverser les tempêtes.

👉 Le monde corporate t’apprend à sécuriser ton entreprise, à poser des fondations solides et à penser long terme.


🌐 Le monde web : l’agilité et le cash-flow

Enfin, il y a le monde du web entrepreneuriat : coachs, formateurs, infopreneurs, e-commerçants. Ici, pas de levées de fonds spectaculaires ni de conseils d’administration. La règle est simple : si tu ne vends pas ce mois-ci, tu disparais.
Le web t’oblige à être agile, rapide et créatif. C’est le royaume du marketing digital, des tunnels de vente et des offres en ligne. L’avantage, c’est qu’on peut générer du cash rapidement avec très peu de moyens. L’inconvénient, c’est que sans vision ni structure, on reste dans une course permanente.

👉 Le monde web t’apprend à générer rapidement du cash-flow et à tester tes idées en temps réel.


💡 La force de la combinaison

Pris séparément, chacun de ces mondes a ses limites :

  • une startup sans cash peut s’effondrer,
  • un corporate sans agilité peut se figer,
  • un web business sans structure peut s’essouffler.

Mais combinés, ils créent un équilibre :

  • la vision du monde startup,
  • la solidité du monde corporate,
  • l’agilité du monde web.

C’est cette alchimie que Maxime Meillassoux met au cœur de sa philosophie : construire non pas une entreprise isolée, mais un écosystème entrepreneurial scalable, valorisable et durable.

Maxime Meillassoux ne se contente pas de parler de vision. Il propose une méthode claire, en cinq étapes, pour passer de l’entrepreneur isolé au bâtisseur d’écosystème.

1️⃣ Changer d’identité : devenir investisseur

Tout commence par un basculement intérieur. Tant que tu te définis comme prestataire ou exécutant, tu échanges ton temps contre de l’argent. L’investisseur, lui, pense autrement : il ne vend pas ses heures, il bâtit du patrimoine.
Changer d’identité, c’est arrêter de dire « je suis un marketeur, un coach, un consultant » pour dire « je suis un investisseur qui détient des parts dans plusieurs activités ».
👉 Ce n’est pas seulement une question de statut juridique, mais de posture mentale.


2️⃣ Acquérir des deals : créer un flux d’opportunités

Un investisseur ne se contente pas d’attendre que les projets viennent à lui. Il met en place un système d’acquisition de deals.
Cela passe par quatre leviers :

  • la publicité en ligne (webinaires, campagnes ciblées),
  • le cold outreach (prospection directe),
  • le warm outreach (réseau, recommandations),
  • et le branding (se rendre visible comme une figure crédible).
    Ces canaux attirent des entrepreneurs et des entreprises en recherche de partenaires.

3️⃣ Pitcher en equity : vendre une vision, pas un service

Le pitch en equity ne ressemble pas à une vente classique. Il repose sur trois temps :

  • Feeling : vérifier si on a envie de s’associer humainement avec cette personne.
  • Projection : partager une vision plus grande que le simple business, une aventure commune.
  • Proposition : inviter à entrer dans une relation d’associés (« et si je prenais des parts ? »).
    👉 Ici, il ne s’agit pas d’appuyer sur une douleur, mais d’inviter à construire ensemble un futur désirable.

4️⃣ Structurer juridiquement : bâtir sur du solide

Une idée, aussi belle soit-elle, ne vaut rien sans structure.
C’est là qu’intervient le monde corporate : pactes d’associés, valorisation d’entreprise, fiscalité, lettres d’intention, term sheets
Ces outils, souvent négligés par les petits entrepreneurs, sont en réalité les fondations qui garantissent la solidité d’un écosystème.
👉 Maxime insiste : sans rigueur juridique et fiscale, une association peut vite se transformer en conflit.


5️⃣ Créer une équipe de delivery : déléguer pour scaler

Enfin, il faut apprendre à ne pas tout faire soi-même.
Au début, tu peux t’appuyer sur des partenaires externes (agences, freelances, équipes à la performance). Puis, au fur et à mesure, tu constitues une équipe interne.
Le rôle de cette équipe : exécuter et faire croître les entreprises dans lesquelles tu détiens des parts, pendant que toi tu continues à jouer ton rôle d’investisseur et de stratège.


💡 L’idée centrale

Ces cinq étapes forment un cycle.

  • L’identité te met dans la posture d’investisseur.
  • L’acquisition crée un flux d’opportunités.
  • Le pitch transforme ces opportunités en associations.
  • La structure sécurise les accords.
    L’équipe fait grandir l’ensemble.

C’est ainsi qu’on passe d’un simple projet à un écosystème entrepreneurial scalable, valorisable et durable.

Aujourd’hui, Maxime et ses associés détiennent des parts dans plus de 10 entreprises, allant du marketing au jeu vidéo, en passant par la santé et l’intelligence artificielle.


5. Le message aux salariés : trouver le “pourquoi” avant le “comment”

« Tu ne deviens pas leader tout seul, c’est ton environnement qui t’y pousse. »

Beaucoup de salariés rêvent de liberté, mais restent paralysés par la peur ou le manque de temps.
Le conseil de Maxime est clair :

« Avant de chercher comment faire, il faut savoir pourquoi tu le fais. »

Réussir en entrepreneuriat ne dépend pas seulement de tes compétences, de ta volonté ou même de ton travail acharné. Bien sûr, ces éléments comptent. Mais ils ne suffisent pas.
Le facteur déterminant, c’est l’environnement dans lequel tu évolues :

  • les personnes qui t’entourent,
  • le type de conversations que tu as chaque jour,
  • les opportunités qui circulent dans ton cercle,
  • et l’énergie collective qui t’élève… ou qui t’éteint.

Un entrepreneur isolé finit souvent par tourner en rond, douter, ou s’épuiser. Tandis qu’un entrepreneur immergé dans un écosystème stimulant — un mastermind, une équipe engagée, un réseau ambitieux — peut révéler des ressources qu’il ne soupçonnait même pas.

Son invitation : créer un environnement propice, même en parallèle de son job. Consacrer ses soirées ou ses week-ends à des échanges de type mastermind peut déjà enclencher la transition.

Et surtout, comprendre que l’entrepreneuriat n’est pas une affaire de solitude, mais d’environnement. Un bon écosystème peut révéler des leaders insoupçonnés… comme dans The Walking Dead, où le personnage de Carole passe de victime à leader grâce aux circonstances.

Au début de la série, le personnage de Carole est une femme fragile, victime de violences domestiques, sans confiance en elle. Rien n’indique qu’elle puisse devenir un jour un leader.
Mais quand le monde bascule et que l’environnement devient hostile (apocalypse, survie, pression extrême), elle est forcée de s’adapter. Peu à peu, son environnement la transforme : elle apprend à se défendre, prend des décisions difficiles et devient une figure respectée du groupe.

👉 Ce que montre cette histoire, c’est qu’une personne considérée comme « faible » peut devenir un leader puissant, uniquement parce que l’environnement l’y a poussée.

En entrepreneuriat, il n’y a pas de zombies pour t’obliger à agir 😅. Mais si tu restes dans un environnement qui n’exige rien de toi — collègues qui râlent, amis sans ambition, entourage qui choisit la sécurité — tu resteras prisonnier de ce cadre.
À l’inverse, si tu entres dans un mastermind exigeant, soutenant et ambitieux, tu es tiré vers le haut :

  • tu es inspiré par les réussites des autres,
  • tu es challengé sur tes excuses,
  • Tu découvres des visions et des opportunités auxquelles tu n’aurais jamais pensé seul.

👉 C’est là que ta « version leader » se révèle : non pas parce qu’elle était déjà pleinement formée en toi, mais parce que l’environnement l’a activée.

En définitive, ton succès entrepreneurial ne dépend pas seulement de toi. Il dépend surtout de l’écosystème qui t’entoure.


Conclusion : l’avenir est à l’equity et au collectif

L’histoire et la vision de Maxime Meillassoux nous rappellent une chose essentielle : la réussite entrepreneuriale ne naît pas de la solitude, ni uniquement du travail acharné. Elle repose sur trois piliers :

  • un pourquoi clair qui guide chaque décision,
  • un écosystème stimulant qui élève et soutient,
  • une logique de patrimoine grâce à l’equity, plutôt qu’un simple échange de temps contre de l’argent.

C’est cette combinaison qui permet de bâtir des entreprises solides, scalables et transmissibles.

Mais surtout, ce parcours montre que personne ne réussit seul. L’environnement fait toute la différence. Le bon cercle peut réveiller en toi le leader que tu n’oses peut-être pas encore voir.

👉 Et c’est exactement ce que nous construisons avec Mastermind Attraction : un espace pour sortir de l’isolement, clarifier ta vision, t’entourer de personnes ambitieuses et poser les fondations d’une entreprise qui te ressemble.

Si toi aussi tu veux avancer plus vite, avec plus de clarté et de confiance, alors je t’invite à rejoindre notre Mastermind Attraction. Ensemble, nous activons ce pouvoir collectif qui change tout.

📩 Écris-moi directement pour en parler : [email protected]

📝 Si cet article t’a plu, laisse-moi un commentaire, j’y répondrai avec plaisir.

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Retranscription de l’interview avec Maxime Meillassoux – Mastermind Attraction

Benoît (Mastermind Attraction) :
Bonjour, je suis Benoît, auteur du blog Mastermind Attraction. J’accompagne les salariés insatisfaits à devenir entrepreneurs et à créer une entreprise qui leur apporte liberté et épanouissement, grâce aux pouvoirs du mastermind et de la loi de l’attraction.
Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Maxime Meillassoux, créateur d’Equity Mastermind. Maxime a su valoriser des entreprises à plus d’un million d’euros et bâtir de véritables écosystèmes entrepreneuriaux. Bonjour Maxime, je suis ravi de t’accueillir.

Maxime Meillassoux :
Salut Benoît, ravi aussi d’être là ! On s’était vus récemment à Cannes et on avait évoqué cette interview. C’est un plaisir d’être avec toi et avec ceux qui vont nous écouter.


Le parcours : du salariat à l’entrepreneuriat

Benoît :
Alors, pourquoi as-tu créé Equity Mastermind ?

Maxime :
Je vais commencer par me présenter. J’ai été banquier de mes 18 à 24 ans au Crédit Agricole. Un jour, un client m’a dit : « Nous, les chefs d’entreprise, on a le savoir-faire mais pas le faire-savoir ». Cette phrase m’a marqué. J’ai compris que je voulais atteindre le fameux triptyque : liberté géographique, liberté temporelle et liberté financière.

J’ai alors monté ma première agence de marketing, seul. Comme tout solopreneur, je faisais tout : prospection, vente, exécution, administratif. Puis j’ai voulu aller plus loin. J’ai toujours évolué dans des environnements de type mastermind – parfois tangibles, parfois plus intangibles, via la méditation ou des marches réflexives. Ça m’a beaucoup aidé à progresser.

Ensuite, je suis passé à une deuxième identité : chef d’entreprise. J’ai commencé à penser en termes de qui et non plus de comment. C’est là que je me suis associé avec Johan et Johnny. Ensemble, nous avons monté une agence de marketing avec une équipe de 13 personnes, et atteint notre premier million de chiffre d’affaires.

Puis, troisième identité : investisseur. Nous avons créé une holding et pris des parts dans une dizaine d’entreprises : marketing, santé, jeu vidéo, IA, audiovisuel, etc. Aujourd’hui, je me définis comme investisseur et bâtisseur d’écosystèmes.


Pourquoi un mastermind ?

Benoît :
Pourquoi l’idée du mastermind est-elle devenue si centrale pour toi ?

Maxime :
Au départ, ce n’était pas pour sortir de l’isolement. C’était pour reproduire ce que font les grandes entreprises : avancer avec des associés et des environnements mutualisés. Les boîtes qui grossissent utilisent toujours des structures collectives.

La plupart des masterminds existants aident surtout à échanger, à progresser individuellement. Moi, ma vision est différente : utiliser le mastermind pour s’associer, co-investir et co-créer. Equity Mastermind est né de cette conviction : la richesse se construit en partageant le capital, pas seulement en échangeant des conseils.


Comprendre l’equity

Benoît :
Justement, peux-tu expliquer concrètement ce qu’est l’equity ?

Maxime :
L’equity, c’est tout simplement avoir des parts dans une entreprise. Au lieu d’être payé pour ton temps ou une prestation, tu deviens copropriétaire. Si l’entreprise prend de la valeur, tes parts aussi.

C’est un changement d’identité : tu passes de « je fais » à « j’investis ».
C’est là que tu commences à bâtir un patrimoine plutôt qu’à vendre ton temps.


Construire un écosystème scalable et valorisable

Benoît :
Et concrètement, qu’est-ce qu’un écosystème d’entreprise scalable et valorisable ?

Maxime :
Un écosystème solide combine trois mondes :

  • le monde startup (innovation, levées de fonds),
  • le monde corporate (structuration juridique, fiscale, comptable),
  • le monde web (agilité et cash-flow).

Chez nous, on accompagne les membres à travers 5 grandes étapes :

  1. Changer d’identité et se voir comme investisseur.
  2. Savoir acquérir des deals (publicité, prospection, branding).
  3. Maîtriser le sales speech en equity (feeling, vision, proposition).
  4. Comprendre le juridique et fiscal (valorisation, pacte d’associés, fiscalité).
  5. Créer une équipe de delivery pour développer les entreprises prises en participation.

C’est cette approche qui nous permet aujourd’hui d’investir dans des boîtes allant de la santé à l’IA.


Le message aux salariés

Benoît :
Et si tu devais t’adresser à un salarié qui hésite à entreprendre ?

Maxime :
Je lui dirais : « Trouve ton pourquoi avant de chercher ton comment ».

Beaucoup de salariés veulent se lancer, mais ils cherchent immédiatement les étapes techniques. Or, le plus important, c’est de savoir pourquoi tu veux entreprendre. Une fois ce pourquoi clair, les solutions apparaissent.

Et il n’est pas nécessaire de tout quitter d’un coup. On peut commencer par créer un environnement parallèle – par exemple, rejoindre un mastermind le soir. De 20h30 à 23h, tout le monde a du temps, même un parent célibataire. C’est ce que je faisais quand j’étais salarié.


La force de l’environnement

Benoît :
Tu insistes beaucoup sur la notion d’environnement…

Maxime :
Oui, parce que c’est décisif. Dans la série The Walking Dead, il y a un personnage, Carole, une femme battue, fragile, qui finit par devenir leader parce que son environnement la pousse à évoluer.

Dans l’entrepreneuriat, il n’y a pas de zombies qui te forcent à avancer. Mais si tu t’entoures des bonnes personnes, tu peux toi aussi devenir un leader, même si au départ tu ne pensais pas en être capable.


Conclusion

Benoît :
Merci beaucoup Maxime, c’est une vision inspirante et unique de l’entrepreneuriat.

Maxime :
Avec plaisir ! Ceux qui veulent en savoir plus peuvent nous retrouver sur Equity Mastermind. Mon but est simple : continuer à bâtir des écosystèmes avec des gens que j’aime, et transmettre cette philosophie à mes enfants.

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4 commentaires

  1. Super article bien complet ! Justement en transition de développement de mon business à côté du salariat avec pour objectif de le quitter dans l’année qui vient, tes mots résonnent. J’ai pour habitude de travailler plutôt seule de mon côté mais ce que tu dis sur la force du mastermind m’a pas mal parlé. As-tu des conseils pour trouver des bons groupes auxquels adhérer ?

    1. Salut Marion,

      Merci pour ton retour, ça me fait super plaisir que l’article t’ait parlé ! Si je n’avais qu’un seul conseil à te donner, ce serait de nous rejoindre dans le Mastermind Attraction. On y avance ensemble, avec bienveillance et énergie, pour justement ne plus rester seul dans son coin. C’est souvent le petit coup de boost qui change tout quand on veut quitter le salariat et développer son business.

      D’ailleurs, je prépare la suite du programme pour qu’il colle encore mieux aux besoins des membres. Si tu veux bien m’aider à l’adapter au plus juste, tu peux remplir ce petit questionnaire : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdlNGKi4i_vdcreK8U5EvwVbZSG_t97b77U65GObkfhmoOLEQ/viewform?usp=header

      À très vite,
      Benoît

  2. Magnifique interview et dans un monde pas facile d’accès en plus, le sujet étant quand même réservé à une certaine catégorie de gens qu’on n’a pas forcément dans son entourage ou l’occasion de croiser, donc merci beaucoup pour ça, hyper intéressant.
    Devenir investisseur, c’est un peu le saint Graal. Par contre l’approche de Equity est vraiment innovante et fait beaucoup de sens, je pense que je vais en parler autour de moi.
    Pour le moment je ne suis pas concernée directement car je ne suis pas encore à ce stade financier, mais j’ai beaucoup d’admiration pour ces gens qui réussissent 🙂

    De mon côté je suis salariée, mais ça fait plusieurs années que je « tente des trucs » un peu toute seule dans mon coin, même en ayant rejoins des programmes en ligne avec des communautés. J’ai vraiment du mal à passer ce cap d’aller vers les gens pour parler de mon business, échanger etc. Et je sais que c’est une erreur qui m’a fait retomber maintes fois dans mes travers: rester dans ma tête, et enchainer les nouveaux projets encore et encore sans jamais prendre le temps de leur donner vraiment une chance.

    Depuis quelques mois je me suis lancée dans une nouvelle aventure, et justement cette fois-ci je me suis mis un « coup de pied au fesses » pour mettre le nez dehors, mais je ne sais pas trop où aller finalement, à par sur des groupes Facebook. C’est un peu comme se dire qu’on va aller à la salle de sport pour rencontrer des gens, en vrai on ne rencontre pas grand monde ahaha.
    Je vais regarder de plus près ton Mastermind et ce concept de manière plus générale.

    Merci encore et au plaisir!

  3. Voici ce que j’ai retenu de l’interview :

    Contrairement aux masterminds traditionnels axés sur le networking, Maxime Messayou avec Equity Mastermind se concentre sur :

    L’association juridique plutôt que sociale
    La prise de participation dans des entreprises existantes
    La création d’écosystèmes scalables, valorisables et vendables

    Principe clé

    Étudier comment les grandes entreprises sont structurées : elles utilisent toutes le pouvoir de l’association et des participations croisées pour créer de la richesse.

    Les trois mondes business à maîtriser

    Monde Start-up : Innovation, levées de fonds, forte valorisation mais pas forcément rentable
    Monde Corporate : Processus, normes, validation hiérarchique, stabilité
    Monde Web/Entrepreneuriat : Agilité, autofinancement, rentabilité immédiate obligatoire

    Un écosystème réussi combine ces trois mondes avec :

    Boîtes à cash flow : génèrent salaires et dividendes
    Boîtes à cash out : créent de la plus-value et valorisation

    Les 5 étapes pour créer son écosystème

    Transformation d’identité : Passer de « spécialiste » à « investisseur »
    Système d’acquisition : 4 méthodes (publicité en ligne, cold outreach, warm outreach, branding)
    Sales speech equity : Maîtriser les 3 piliers (feeling, projection, proposition)
    Juridique/fiscal/comptable : Comprendre les sessions de parts, valorisations, term sheets
    Équipe de délivrance : Créer un réseau de prestataires performants

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